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Bonjour,

C’est la dernière recette qui sera écrite depuis la rue Rabelais à Narbonne.

Vendredi à 16H30 nous vendons la maison et à 17H30 nous achetons notre nouvelle maison.

On a le droit d’installer nos plantes vendredi dans notre nouvelle demeure. Pas plus.

Depuis le 22 septembre, je fais des cartons. Je paye ma passion pour la vaisselle, les verres.

On a rempli 2 fois 33 m3 de box en meubles, cartons, vaisselles et surtout des rougnes. Je me désespère. J’adore la vaisselle et l’Homme stocke, stocke même les emballages. Ceci explique qu’on achète une maison de 300m2. On est irrécupérable.

Mon agresseur a été jugé. J’ai été convoqué au tribunal. Il n’a pas voulu sortir de sa prison pour être jugé. Il avait mal à la tête. Etre reconnue victime a été salutaire pour moi.  Il passera 2 ans incarcéré. Je dors enfin et les projets futurs m’aident à aller mieux. Mon esprit est occupé et j’en suis bien heureuse.

Il fallait que je publie cette recette avant mon déménagement. Si je ne le fais pas, je vais la perdre. C’est un goûter qui fait partie du quotidien de mes enfants.

Voici la recette, simple mais bien gourmande.

Préchauffer votre four à 200°C.

Dans un premier temps, mettre dans un saladier :

  • 150 g de farine de blé
  • 100 g de farine petit épeautre
  • 30 g de poudre de noisette
  • 170 g de sucre
  • ½ sachet de levure
  • une pincée de sel

Bien mélanger et former un creux.

Ajouter :

  • 1 œuf
  • 10 g de purée de noisette
  • 90 g d’huile de pépins de raisin
  • 180 g de lait ribot

Bien mélanger.

Ajouter 60 grammes de pépites de chocolat.

Mettre en caissettes (j’ai fait 11 caissettes de 75g chacune) en vous aidant d’une cuillère.

Pour les personnes qui vivent à Narbonne, je les achète chez Gardeigne.

Rajouter quelques pépites sur chaque caissette.

Cuire 25 minutes à 200°C.

Laisser refroidir avant de déguster. Cette recette fait le bonheur de mes enfants et de leurs amis.

Je n’aurai plus de connexion internet dès vendredi. Je ne pourrai pas répondre à vos messages. Un technicien Orange devrait intervenir vers le 19 novembre. En attendant, je ne pourrai pas me connecter. Je pourrais très bien le faire depuis mon portable. Mais je souffre d’une grande maladie. Mes doigts deviennent énormes face aux touches et je fais de grosses bourdes. La dernière fois que mon ordinateur a rendu l’âme j’ai voulu utiliser mon portable pour voir mes messages, j’ai tout effacé. Mes doigts deviennent énormes, de grosses saucisses, pas de la chipolata, de la bonne saucisse de Toulouse. Bref… Je suis à l’aise avec un format XXL.

Pardon de ne plus commenter sur vos blogs mais le manque de temps, la fatigue ont eu raison de moi.

Dès que ma connexion sera rétablie, c’est avec plaisir que je viendrai faire un coucou sur le blog avec quelques photos de la maison. Par superstition, je suis restée discrète sur la merveille (et il fait trop noir le soir en finissant le travail pour faire une photo). Je n’aurai pas de vraie cuisine avant mi-décembre, je ne pourrai pas publier de recette.

Je crois que c’est mon dernier déménagement, je paye ma passion pour la vaisselle, les meubles, notre envie de tout conserver.

A bientôt, je vous embrasse.

PS : Et puis il faut quand même que je vous raconte la dernière désillusion de ma vie.

Lorsque je râle que notre Titi n’appelle pas, par miracle le téléphone sonne. J’imaginais un lien entre nous, unique.  Il n’en est rien. Je viens d’apprendre que c’est sa sœur que lui envoie un message car elle nous trouve pénibles lorsqu’on se plaint.

Ahem…